
La qualité de l'air, particulièrement dans les grandes zones urbaines, est de plus en plus dégradée : polluée par les particules fines, le dioxyde de soufre et d'azote, l'ozone... elle met en danger la santé des habitants.
Les grandes agglomérations, particulièrement dans les pays asiatiques et les pays émergents, sont enveloppées d'un nuage composé de polluants appelé smog (pour smoke : fumée, et fog : brouillard).
La pollution de l'air est générée principalement par la circulation automobile et les centrales thermiques.
L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), à travers une étude réalisée en Suisse, Autriche et en France, dénonce l'automobile pour responsable de 50 % des décès dus à la pollution de l'air.
En effet, les gaz toxiques émis par les automobiles sont très dangereux pour l'homme : hydrocarbures imbrûlés, dioxyde de soufre, monoxyde de carbone, oxyde d'azote et particules fines ont des conséquence graves sur la santé humaine.
Le monoxyde de carbone se fixe à la place de l'oxygène dans le sang, amène un manque d'oxygénation du système nerveux, du cœur et des vaisseaux sanguins, et ralentit les réflexes.
Le dioxyde de soufre est très irritant pour les muqueuses et les voies respiratoires, et augmente les risques de crises d'asthme.
Les particules augmentent les inflammations des bronches, les affections respiratoires ou cardio-vasculaires.
L'oxyde d'azote altère la fonction respiratoire, et provoque un accroissement de la sensibilité et de l'irritation des bronches, et réduit l'oxygénation du sang.
En Europe, 350 000 décès prématurés par an seraient dus à la pollution de l'air. L'OMS estime annuellement le nombre de décès dus à l'air pollué à 1,3 millions dans le monde.