Difficultés et impossibilités d'accès aux soins pour les pays en voie de développement
Les soins médicaux, les médicaments, les structures hospitalières sont difficiles voire impossible d'accès dans beaucoup de pays en voie de développement.
Les inégalités d'accès aux soins sont alarmantes : d'après le rapport mondial du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), 2,5 milliards de personnes n'ont pas accès à des structures sanitaires de base.
Les dépenses publiques de santé par an et par personne s'élèvent à environ 2 500 euros dans les pays développés, et 2,5 euros dans les pays les plus pauvres.
Selon l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), 100 millions de personnes par an sombrent dans la pauvreté à cause du coût de leurs frais médicaux. Pour 150 millions d'autres, les dépenses médicales représentent près de la moitié de leur revenu.
Beaucoup de pays ne connaissent pas de système de protection sociale, d'assurance maladie abordable ou services de santé publics.
L'exemple du paludisme est flagrant : 90 % des cas mondiaux sont situés en Afrique. Plus d'un million de personnes meurent chaque année du paludisme, un enfant meurt de cette maladie toutes les 30 secondes. Le paludisme est une maladie évitable et guérissable.
Cependant, les mesures de prévention restent largement insuffisantes. La recherche sur le paludisme a continué d'être négligée, les grands laboratoires manquant de financement.
Les chercheurs n'envisagent pas la mise au point d'un vaccin avant une quinzaine d'années. Le traitement contre le paludisme (ACT) n'est pas disponible dans la majorité des pays africains, faute de volonté politique et des grandes industries pharmaceutiques, pour lesquelles il n'est pas rentable de produire des médicaments pour des « maladies de pauvres ».
Certains progrès ont été tout de même accomplis en terme de santé, comme la couverture vaccinale contre la diphtérie, le tétanos et la coqueluche qui atteint aujourd'hui 80 % dans la majorité des pays en voie de développement.