La pauvreté condamne des millions de personnes à la survie au jour le jour, avec des conditions de vie inacceptables et précaires, et rencontrent des difficultés souvent insurmontables pour avoir accès à l’alimentation, à l’eau potable, aux soins, à l’éducation, au logement.
La pauvreté est la première cause de mortalité dans le monde : la faim et la malnutrition, l’absence d’eau potable, d’assainissement, l’impossibilité d’accès aux services de santé, l’insalubrité, l’absence de vaccination des enfants… tue des millions de personnes chaque année.
La pauvreté se féminise, particulièrement dans des zones de conflits et de violences, touchant des femmes isolées, marginalisées, ou des mères célibataires.
Selon les Nations Unies, en 2005, près d’un quart des travailleurs du monde ne gagnent pas assez pour s'élever avec leur famille au-dessus du seuil de pauvreté, soit 1 dollar par jour.
Le virus du VIH, qui touche 60 % de la population d’Afrique subsaharienne, accélère le processus de pauvreté : il provoque la perte de revenus, de main-d’œuvre familiale (pour le jardinage, la préparation des repas…), des dépenses de santé accrues et des frais funéraires. Les enfants se retrouvent orphelins et à la charge d’autres familles qui voient leurs revenus encore diminuer.
De nombreuses mesures doivent être prises pour éradiquer la pauvreté, dans une perspective de développement humain et durable :
- Créer des richesses de manière responsable d’un point de vue social et environnemental dans les pays en voie de développement.
- Répartir équitablement les richesses, sachant que 80 % de la population mondiale ne dispose que de 20 % des revenus.
- Résoudre les problèmes d'accès à l'eau et à l'alimentation.
- Réduire les barrières commerciales des pays riches.
- Réduire les subventions agricoles.
- Changer de mode de production et de consommation.
- Progresser sur l’aide et le commerce.
- Développer l'accès aux soins.
- Développer les énergies renouvelables. Etc.
La pauvreté est le premier frein au développement. La lutte contre la pauvreté est complexe, impliquant une multitude d’acteurs : elle doit être une priorité des États, faisant l’objet d’accords et d’une coopération internationale.