En France, la crise du logement a des répercussions sociales et économiques lourdes. L’accès au logement est devenu très difficile pour les revenus moyens, voire impossible pour les plus démunis et les très petits revenus. 3,3 millions de personnes en France en 2008 ne sont pas ou très mal logées, selon la Fondation Abbé Pierre.
En France, l’augmentation des prix des loyers et la pénurie de logements, notamment de logements sociaux, est telle qu’elle baisse le pouvoir d’achat et endette les ménages.
Le nombre de mal-logés et de sans domiciles fixes (SDF) s'accroît considérablement, pour atteindre 3,3 millions en 2008.
Les demandes de garanties toujours plus importantes exigées par les propriétaires rendent l’accès au logement quasi impossible pour les plus bas revenus, ou pour les personnes ayant un emploi précaire.
Les personnes ayant un emploi faiblement rémunéré, travaillant en intérim ou en contrat à durée déterminé, ne peuvent pas trouver un nouveau logement.
Le nombre de logements insalubres se multiplie, et les "marchands de sommeil", exploitant la grave crise du logement, font leur apparition en France.
Le logement est une problématique sociale et économique majeure. L’insertion, le développement humain, l’accès à l’emploi passe obligatoirement par un logement salubre. L'accès au logement pour tous est un enjeu social fondamental.
Dans le cadre du développement durable, le logement est également considéré sous l'angle de ses problématiques environnementales, comme la réduction de la consommation d’énergie, l’utilisation d’éco-matériaux, les économies d’eau, la démarche Haute Qualité Environnementale (HQE)...
L'accès au logement pour tous, la construction massive de logements sociaux, des solutions d’hébergement pour les mal logés et les sans domiciles fixes, la baisse des prix du marché de l’immobilier, la démarche HQE obligatoire, la Haute Performance Energétique, les maisons passives et à énergie positive… sont des enjeux de développement durable.