La mortalité infantile est un indicateur de développement humain : elle représente le nombre d'enfants décédés avant d'avoir atteint l'âge d'un an, par rapport à 1000 naissances.
Elle permet d'évaluer le niveau de développement humain, l'accès aux soins, la qualité de la médecine obstétrique et pédiatrique, et notamment le niveau de lutte contre les maladies infectieuses pour un pays donné.
7,5 millions d'enfants de moins d'un an meurent chaque année, soit 1 enfant sur 20. Les pays en voie de développement connaissent les taux de mortalité infantile les plus élevés, avec des écarts considérables par rapport aux pays riches.
L'Afrique comptabilise 40 % de la mortalité infantile dans le monde, avec 90 décès en moyenne pour 1000 naissances ; c'est aussi le continent où le nombre d'enfants est le plus élevé (24 % de la totalité des enfants dans le monde).
En 2008, le taux de mortalité infantile était le plus élevé en Angola, avec 182 enfants décédés pour 1000 naissances, suivi par la Sierra Leone avec 156 pour 1000, et l'Afghanistan avec 154 pour mille. 10 pays africains ont un taux de mortalité infantile supérieur à 100 pour 1000.
Singapour, la Suède, le Japon et Hong-Kong ont les taux de mortalité les plus faibles du monde, inférieurs à 3 pour mille.
L'amélioration de l'hygiène et de la santé, des conditions d'accouchement, des traitements des maladies infantiles, vaccinations et de la réhydratation en cas de diarrhée a radicalement amélioré l'espérance de vie des enfants.
La réduction de 2/3 de la mortalité des enfants de moins de 5 ans entre 1990 et 2015 est un des Objectifs du Millénaire pour le Développement des Nations Unies.