L'espérance de vie est un indicateur de développement humain, qui représente la durée de vie moyenne, soit l'âge moyen du décès, d'une génération d'hommes et de femmes dans un territoire donné.
Les conditions de mortalité de l'année de naissance doivent se prolonger durant toute la vie de la génération étudiée pour que les données soient fiables.
L'espérance de vie "en bonne santé" à la naissance est l'estimation de la durée de vie sans maladies chroniques, traumatismes ou séquelles d'affections aigües.
Au cours du XXème siècle, l'espérance de vie a quasiment doublée en France. Les décès d'enfants sont de moins en moins nombreux : vers 1750, la moitié des enfants mourraient avant l'âge de 10 ans. En 1900, 15 % des enfants de moins de 1 an meurent : 5 % d'entre eux meurent encore en 1950, et 0,4 % aujourd'hui.
Les français ont une espérance de vie de 25 ans en 1750, 45 ans en 1900, et de 77,3 ans pour les hommes et 83,7 ans pour les femmes en 2007.
Pour la même année, la moyenne pour les pays membres de l'Union Européenne est de 75,60 ans pour les hommes et 82 ans pour les femmes.
En Afrique, et dans les pays en voie de développement, l'espérance de vie est encore faible : plus de 15 pays africains ont une espérance de vie inférieure à 50 ans en 2007.
Le Swaziland a l'espérance de vie la plus faible du monde : elle est de 31,8 ans pour les hommes et de 32,6 ans pour les femmes en 2007. Il est classé au 122ème rang mondial pour l'indice de développement humain (IDH).
Les facteurs qui influencent l'espérance de vie sont nombreux :
- géopolitiques : conflits, guerres, instabilité politique
- sanitaires : épidémies, accès et salubrité de l'eau, accès aux soins, progrès de la médecine, hygiène, accès à l'alimentation et conservation de celle-ci
- environnementaux catastrophes naturelles, pollution de l'air, de l'eau, des sols
- sociaux : amélioration des conditions de travail, hygiène et sécurité dans les entreprises, allègement du temps et de la pénibilité du travail, accès au logement, chauffage