Dans les pays en voie de développement, la sécurité alimentaire englobe l'accès et la disponibilité de la nourriture, la salubrité et la qualité de l'eau et des aliments, l'hygiène, ainsi que la stabilité des infrastructures, mais aussi les contextes politiques et climatiques, et la crise alimentaire mondiale qui sévit aujourd'hui.
La sécurité alimentaire dans les pays développés, qui ont accès à l'eau et à l'alimentation, concernera les problématiques sanitaires liées aux denrées alimentaires : les pesticides les pollutions des sols, de l'eau, les maladies comme la vache folle, la grippe aviaire, ou encore les risques liés aux OGM...
Les conséquences de l'insécurité alimentaire sont mortelles : les maladies d'origine alimentaires, notamment les diarrhées, causées principalement par des eaux ou les aliments contaminés, ou par des agents pathogènes présents sur les mains, tuent chaque année 1,3 million d'enfants.
L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) préconise l'application de principes pour des aliments plus sûrs, afin de diminuer les risques de maladies :
- propreté
- séparation des aliments crus et des aliments cuits
- cuisson soigneuse
- conservation des aliments à la bonne température
- utilisation d'eau saine et de produits sûrs
- hygiène et assainissement
Mais l'application de ces principes paraît impossible dans certains pays en voie de développement, où l'accès à l'eau potable est quasiment inexistant, et l'hygiène des aliments très limité.
En France, l’AFSSA (Agence française de sécurité sanitaire des aliments) consacre son activité à l'évaluation du risque alimentaire et la gestion du risque. Les directives européennes encadrent la politique nationale de sécurité alimentaire.