La faim dans le monde, la malnutrition, l'accès à l'eau potable demeurent des problèmes majeurs non résolus à ce jour.
D'après les chiffres de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) en 2008, il n'y a pas eu de progrès de réduction de la faim ces dernières années.
Plus de 9 millions de personnes meurent chaque année des suites directes ou indirectes de la faim, dont 6 millions d'enfants de moins de cinq ans. Plus de 2 milliards d'êtres humains souffrent de "faim cachée", c'est-à-dire de carences en vitamines et en minéraux, qui ont des conséquences en terme de développement et de santé graves voire mortels.
En 2006, 777 millions de personnes sont sous-alimentées dans les pays en voie de développement. En 2007, elles sont 799 millions.
Les conflits armés ont des répercussions mortelles sur l'alimentation de la population locale : les ressources sont détournées pour l'armée, les population sont encerclées, affamées, ou obligées de fuir et dépendent de l'aide humanitaire pour se nourrir.
La crise alimentaire mondiale connue aujourd'hui, à cause de la hausse du prix des denrées alimentaires de base ne fait qu'aggraver la situation.
Les conséquences de la malnutrition, des carences, de la faim, de l'insécurité alimentaire sur la santé humaine sont graves : perte de potentiel humain, problème de croissance et de développement, systèmes immunitaires affaiblis, capacités physiques et mentales restreintes, jusqu'à la cécité et au décès.
La première cause de la sous-alimentation n'est pas le manque de nourriture, mais sa mauvaise redistribution. Le monde produit suffisamment de blé, de riz et autres céréales pour fournir à chaque être humain 2 720 calories par jour.