Le label Fleurs de France permet aux consommateurs de pouvoir choisir des végétaux produits en France. Il permet d'identifier sur les fleurs et les plantes vendues dans les fleuristes, les jardineries, les pépinières... l'origine de la production.
Il met en avant le travail des pépiniéristes et des horticulteurs français. Les boutures, les plants utilisés par les horticulteurs ne sont en revanche pas forcément produits en France.
Pour le cas particulier des arbres et arbustes, plus de 50% de la durée totale de production doit être réalisée en France.
Depuis le 1er janvier 2017, Fleurs de France se renforce et est désormais réservé aux végétaux produits par des horticulteurs et des pépiniéristes français engagés dans une démarche éco-responsable ou de qualité reconnue (certification environnementale Plante Bleue, MPS, Label Rouge, Agriculture Biologique, Charte Qualité Fleurs).
Le label Fleur de France ne garantit pas l'absence d'utilisation de pesticides pour la production du végétal.
Critères de labellisation
Il existe plusieurs possibilités pour la labellisation :
Pour les végétaux :
Il peut s'agir d'une espèce, d'une gamme de végétaux, de toute la production...
Pour le matériel végétal :
1) Multiplication sur l’entreprise (« Je produis mon jeune plant »)
2) Achat de matériel végétal directement issu d’un acte de multiplication (« J’achète des jeunes plants, boutures, graines, ..., chez un fournisseur, que j’élève ensuite sur mon entreprise »)
3) Autres matériels venant d’un bénéficiaire "Fleurs de France" (« J’achète des plantes semi-finies "Fleurs de France" chez un fournisseur bénéficiaire de la marque, que je finis sur mon entreprise »)
4) Uniquement pour les produits de pépinière, qui ne rentreraient pas dans les 3 premiers cas : plus de 50 % du cycle de la plante est réalisé sur l’entreprise.
Produits concernés
- Tout matériel végétal directement issu d'un acte de multiplication réalisé par une exploitation bénéficiaire (jeune plant de pépinière, jeune plante horticole, jeune plant de légumes pour amateur).
- Les produits de l’horticulture cultivés sur une exploitation bénéficiaire.
- Les produits de la floriculture prélevés sur des végétaux cultivés sur une exploitation
bénéficiaire. - Les produits de la bulbiculture récoltés après une culture de grossissement réalisée sur une
exploitation bénéficiaire. - Les produits de pépinière cultivés sur une exploitation bénéficiaire ou dont plus de 50 % de la
durée totale de production est réalisé dans une ou plusieurs exploitations bénéficiaires.