Des produits comme la corne de rhinocéros et la bile d'ours valent parfois plus que l'or ou la cocaïne, d'où la recrudescence de trafics. Les responsables de ce trafic sont les consommateurs qui achètent ces produits.
Pendant des vacances à l'étranger, on peut vous proposer d'acheter des objets ou des produits fabriqués à partir d'espèces menacées : objets en bois précieux, en ivoire, en écaille de tortue, dents de requin, peaux de tigres, poudre de corne de rhinocéros, soupe d'aileron de requin...
Acheter ce type de produits, c'est encourager la destruction de la biodiversité et participer au trafic mondial et au braconnage d'espèces sauvages.
Ne rapportez jamais de voyage un objet fabriqué à partir d'espèces menacées. Vous pouvez être considéré comme un trafiquant d'espèces et vous vous exposez à de fortes amendes et à une peine de prison.
Le commerce mondial d'espèces sauvages et le braconnage représentent en valeur entre 18 et 26 milliards d'euros, soit la quatrième activité illégale la plus importante du monde après le trafic de stupéfiants, la contrefaçon et le trafic d'êtres humains.