Les nuisances sonores peuvent être très nocives pour la santé physique et/ou psychologique de tous les hommes et femmes, et représentent également des sources de conflits avec les proches et le voisinage.
La pollution sonore est caractérisée par un niveau de bruit élevé ou fréquent au point où des conséquences vont être perçues sur la santé humaine et l'environnement. Lutter contre la pollution sonore fait partie des préoccupations de santé publique et de protection de l'environnement. La lutte contre les nuisances sonores fait partie des comportements citoyens à mettre en œuvre au quotidien, pour le bien-être et la santé de tous.
Dans l'habitat, il s'agir de veiller à la qualité de l'isolation acoustique, en évitant par exemple de la détériorer par la pose de carrelage à la place de moquette, dans un endroit qui peut s'avérer bruyant.
Limiter le volume sonore de la musique notamment, c'est important pour ménager sa propre audition et celle de ses voisins ! Les appareils bruyants (perceuse, tondeuse...) doivent être utilisés en semaine de préférence et pendant la journée. L'utilisation de ces appareils est à proscrire la nuit ou le dimanche.
Les bruits d'impact (de pas, de chocs, de déplacements d'objets ou de meubles), les bruits émanant des animaux domestiques, les bruits des équipements collectifs (portes...), le son des instruments de musique... doivent être maintenus à un niveau acceptable, une durée et une répétition limitée. Le tapage diurne ou nocturne expose les contrevenants à des amendes.
Les activités motorisées bruyantes pratiquées en dehors des zones réservées à cet effet, gênent les riverains et peuvent nuire à la faune (scooter des mers, motocross, motoneige...)
Près de 40 % des français avouent être gênés par le bruit dans leur vie quotidienne.