Le bruit a des répercutions sur la santé : stress, source de plaintes et de conflits, perturbation du sommeil, et au-delà d'un seuil, maladies cardio-vasculaires.
Les transports aériens, routiers et ferroviaires sont responsables de pollutions sonores intenses.
Le trafic aérien provoque des nuisances sonores considérables dans les zones résidentielles à proximité des aéroports : les conditions de vie des riverains en sont fortement dégradées.
En France, 2,5 millions de personnes vivent à proximité des aéroports et 500 000 sont exposées directement aux nuisances aériennes.
La politique conduite pour limiter ces effets s'articule autour de cinq principales lignes directrices:
- la diminution du bruit des aéronefs
- l'optimisation et le contrôle des règles d'exploitation
- la maîtrise de l'urbanisme à proximité des aéroports
- l'aide à l'insonorisation
- le développement de la concertation avec les acteurs concernés
Pour le transport routier, l'augmentation de l'utilisation de l'automobile est responsable d'importantes nuisances sonores.
Des études ont déjà vérifié la responsabilité de la pollution sonore automobile dans l'exacerbation des maladies cardiovasculaires, le risque de décès cardio-respiratoire chez les sujets résidant à proximité d'un axe routier.
Le transport ferroviaire est lui aussi particulièrement bruyant, et des solutions doivent être mises en place pour préserver les riverains des gares et axes ferroviaires.
Par exemple, RFF (Réseau Ferré de France) a mis en place une politique de suppression des "points noirs bruits" par l'utilisation de matériels moins bruyants, et par la protection acoustique renforcée des habitations riveraines.