Impacts environnementaux des transports aériens : pollution de l'air, pollution sonore, problèmes de santé publique
Le transport aérien se développe régulièrement, et l'arrivée des low-cost rend accessible ce mode de transport au plus grand nombre : l'IATA (Association Internationale du Transport Aérien) a publié une augmentation de 6,3 % du trafic aérien pour les passagers, sur les 6 premiers mois de l'année 2007.
Le transport aérien est le mode de transport le plus polluant, car il consomme d'énormes quantités de pétrole et il émet à fortes doses :
- du dioxyde de carbone
- du dioxyde de soufre
- du monoxyde de carbone
- de l'oxydes d'azote
- des hydrocarbures imbrûlés
- de la vapeur d'eau
Selon une étude d'Airparif, les émissions de gaz à effet de serre d'un avion moyen lors d'un cycle LTO (approche, roulage, décollage et montée jusqu'à 1000 mètres) sont comparables :
- pour les oxydes d'azote : aux émissions de 142 voitures parcourant 100 Km
- pour les composés organiques volatiles : aux émissions de 49 véhicules particuliers parcourant 100 Km
L'IFEN estime à 15 millions de tonnes de CO2 (+84% entre 1990 et 2004) les émissions du transport aérien international correspondant à la prise de kérosène sur le territoire français.
L'émission de vapeur d'eau dans l'air en altitude et la formation de cirrus amplifient le pouvoir de réchauffement dû aux seules émissions de CO2.
Les entreprises du transport aérien se sont engagées à prendre des mesures de lutte contre le réchauffement climatique : l'IATA s'engage à réduire de 25 % les émissions de CO2 du transport aérien d'ici à 2020.
Les avions sont également responsables de nuisances sonores importantes pour les riverains des aéroports, et les communes situées sur le parcours des couloirs aériens.