L’amélioration du niveau de vie donne plus facilement accès à l'automobile et au transport aérien, développe les infrastructures routières, augmente le transport maritime lié à la mondialisation du commerce, baisse des prix du transport aérien... et génère une hausse des déplacements de voyageurs et de marchandises considérables depuis 50 ans.
L'alourdissement des déplacements et les nuisances qui en découlent provoquent aujourd'hui de graves problèmes environnementaux, sociaux, de santé publique, et ne sont pas compatibles avec une vision de développement durable, que ce soit à l'échelle locale ou internationale.
Selon l’Institut Français de l’Environnement (IFEN), les transports sont responsables d'un quart des émissions nationales de gaz à effet de serre en 2004. Les émissions dues aux transports ont augmenté de 23% entre 1990 et 2004.
Les transports aériens, maritimes et automobiles contribuent largement à l’émission de polluants comme le dioxyde de carbone (C02), le NOx, le dioxyde de soufre (SO2), le plomb et les particules fines.
La qualité de l’air est fortement dégradée, particulièrement dans les grandes villes, et est responsable de maladies respiratoires et d’un bilan très lourd : 3 millions de morts par an dans le monde selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
Dans une perspective de développement durable, les déplacements doivent avant tout être orientés vers la réduction de l’utilisation de l’automobile et de l’avion, et limités à leur stricte nécessité le cas échéant.
Le développement du transport de marchandises doit s’effectuer majoritairement via le fret fluvial ou le ferroutage, et il s’agit de repenser en amont toute la nécessité et la pertinence de nombreux déplacements de marchandises.
L’utilisation de transports propres, tels que les transports en commun, et des transports doux, tels que le vélo, le roller, et bien sûr la marche à pied seront privilégiés par les citoyens, soucieux de leur environnement, de leur qualité de vie et de l’air qu’ils respirent.