10 % de la surface terrestre est cultivable, ce qui représente 1,4 milliard d'hectares répartis sur tous les continents.
Ces surfaces agricoles sont de moins en moins fertiles pour différentes raisons :
- urbanisation intensive
- épuisement de la productivité des sols à cause d'une exploitation trop intensive
- prélèvement d'eau excessif, avec un épuisement de la ressource en eau
- lutte contre la désertification insuffisante
- surpâturage
- déforestation
- avancée des déserts
- érosion des sols, due aux produits chimiques, aux pesticides, aux tassements des machines agricoles
25 % des terres cultivées sont menacées à terme de désertification. L'érosion à elle seule rendrait chaque année 20 millions d'hectares de terres incultivables, soit quasiment la superficie de la Grande-Bretagne.
La population mondiale, aujourd'hui estimée à 6,7 milliards d'habitants, va continuer à augmenter pour atteindre plus de 9 milliards d'habitants en 2050. Comment nourrir toujours plus de bouches avec des terres de moins en moins productives ?
Le prix du blé, denrée de base, a doublé depuis 2007, et la demande de blé devrait augmenter de 60 % d'ici à 2020.
L'offre de blé deviendra inférieure à la demande, et pour satisfaire un telle demande, il faut augmenter les surfaces de terres cultivables et améliorer leur rendement : mais cette solution conduit inévitablement à la déforestation.
De plus, l'augmentation du rendement par des techniques d'agriculture intensive n'est pas viable à long terme car elles appauvrissent les sols, les sols dégradés nécessitant beaucoup de temps pour se reconstituer.
Une agriculture durable et rentable est à mettre en œuvre pour envisager un rendement à long terme des terres agricoles ; il s'agit également de maîtriser la démographie ainsi que la consommation dans les pays développés.