Les migrations massives de populations conséquentes au réchauffement climatique est un élément de tension géopolitique extrêmement préoccupant.
Dans de nombreuses régions du monde, des phénomènes liés au réchauffement climatique sont déjà observés :
- réduction des terres arables
- multiplication des coupures d'eau
- baisse des réserves alimentaires et poissonnières
- augmentation des inondations
- allongement des périodes de sécheresse
- Etc
1/5 de la population mondiale vit sur des zones côtières qui sont menacées par la montée du niveau des mers et les inondations.
Certains états déjà frappés par le réchauffement climatique demandent que le motif climatique soit reconnu comme valable au plan international pour l'immigration.
Selon une étude de l'association Christian Aid, au moins 1 milliard de personnes vont migrer d'ici à 2050 :
- 645 millions de personnes à cause de grands projets (15 millions par an actuellement)
- 250 millions à cause de phénomènes liés aux changements climatiques (inondations, sécheresses, famines)
- 50 millions à cause de conflits et d'atteintes aux droits de l’homme
En s'appuyant sur des données du Groupement d'Experts Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat (GIEC), l'étude affirme qu'entre 1,1 et 3,2 milliards de personnes d'ici 2080 manqueront d’eau, et entre 200 et 600 millions souffriront de la faim.
Les pays les plus pauvres seront les premiers touchés par les migrations climatiques : les pays du sud de l'Asie, du Moyen-Orient, d'Asie centrale, d'Afrique et d'Amérique latine, et l'Europe par la suite.
Le Haut représentant de l'Union Européenne Javier Solana souhaitait déjà en 2008 préparer l'Europe aux réfugiés climatiques et à la pression migratoire qu'elle subira.