Le protocole de Kyoto est un programme international de lutte contre le changement climatique par la réduction des gaz à effet de serre issus des activités humaines. Il a été négocié en 1997.
175 pays ont ratifié le protocole de Kyoto ; les États-Unis, sous l'ère du président George Bush, ont toujours refusé de le signer, alors qu'ils émettent à eux seuls 1/4 des émissions de gaz à effet de serre de la planète.
Les pays industrialisés ayant ratifié le protocole se sont engagés à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre respectives, avec une réduction globale de 5,2 % des émissions d'ici 2012 par rapport aux émissions de 1990.
Ils ont établit une stratégie de réduction de 6 gaz à effet de serre: le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4), le protoxyde d'azote (N2O), les HydroFluoroCarbures (HFC), les PerFluoroCarbures (PFC) et le Hexafluorure de soufre (SF6). Réduire les émissions entraîne l'adoption de mesures contraignantes relatives à différentes industries : énergie, transports, agriculture, bâtiment...
Pour les pays membres de l'Union Européenne, l'objectif de réduction est fixé à 8 % par rapport aux niveaux de 1990 au cours de la première "période d'engagement" (2008-2012). Cet objectif est partagé entre les 15 États membres. Les pays en voie de développement n'ont pour le moment qu'une obligation d'inventaire de leurs émissions.
Le protocole de Kyoto prendra fin début 2013. Un traité international sur le réchauffement climatique devra être entériné lors du Sommet de Copenhague sur le climat en décembre 2009 pour prendre le relais de Kyoto, à travers un accord encore plus ambitieux.