Les émissions de gaz à effet de serre issues des activités humaines sont responsables de l'augmentation des températures sur la terre et dans la mer. Ce réchauffement climatique est inégalement réparti sur toute la surface du globe, et les estimations du GIEC varient entre 1,8°C et 4°C, à l'horizon 2100.
Les conséquences du réchauffement climatique sont alarmantes, c'est pourquoi la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre à l'origine du dérèglement du climat est devenue une préoccupation internationale.
Le Protocole de Kyoto est l'accord international établi entre 175 pays afin de limiter leurs émissions de gaz à effet de serre sur une période d'engagement de 2008 à 2012.
Les réunions et conférences internationales, rassemblant pays industrialisés, en voie de développement et émergents se sont succédées en 2008 et 2009 afin de faire aboutir les négociations à un accord post-Kyoto. Un traité international ambitieux sur le climat devra être entériné en décembre 2009 lors du Sommet de Copenhague.
Afin de lutter contre le réchauffement climatique, des modifications structurelles en termes de production et de consommation sont nécessaires pour réduire les émissions de gaz à effet de serre :
- réduction de l'utilisation des énergies fossiles
- réduction de la consommation d'énergie
- augmentation de la production d'énergie via les énergies renouvelables
- régulation des émissions d'origine agricole
- développement des transports propres et doux
- aménagement du territoire durable pour maîtriser les besoins de transports
- instauration d'une réglementation contraignante pour les émissions des différentes industries, des automobiles, du transport aérien et maritime
- amélioration de la performance énergétique du secteur du bâtiment aussi bien pour les logements anciens et récents
- instauration d'une taxe carbone, allant dans le sens du principe pollueur-payeur
- extension du marché européen du carbone à d'autres pays, et également à d'autres industries
- stockage du carbone
- etc
Le Groupe d'Experts Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat (GIEC) rappelle que les émissions de gaz à effet de serre ont augmenté de 70 % entre 1970 et 2004 :145 % de hausse pour le seul secteur de l'énergie, 120 % pour les transports, 65 % pour l'industrie, 27 % pour l'agriculture et 26 % pour le bâtiment.
Selon le GIEC, limiter la hausse des températures de 2 à 2,4°C d'ici 2050 est un objectif réalisable, qui coûterait moins de 5,5 % du produit intérieur brut mondial (PIB).
Si aucune action n'est réalisée, les conséquences du réchauffement climatique pourraient réduire le PIB de 5 à 20 %, selon une étude menée en 2006 par le gouvernement britannique.