Le réchauffement climatique multiplie les phénomènes météorologiques extrêmes : les catastrophes d'origine naturelle seraient décuplées à cause de l'augmentation de la température sur la terre et dans les mers.
Cyclones, ouragans, sécheresse, canicule, pluies diluviennes, inondations, tempêtes ont vu leur nombre et leur intensité progresser de façon significative depuis les années 1980, et cette progression est une conséquence directe du réchauffement planétaire, selon l'avis des climatologues du Groupe d'Experts Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat (GIEC).
9 catastrophes sur 10 dix sont maintenant liées au climat et au cours des 20 prochaines années elles ne feront que croître en nombre et intensité, selon les Nations Unies.
La moyenne annuelle de ces trente dernières années a été de 615 catastrophes naturelles avec 66 000 morts et 95 milliards de dollars de dégâts.
Avec 950 catastrophes de grande ampleur, les catastrophes naturelles ont été particulièrement dévastatrices en 2010 avec 295 000 morts et 130 milliards de dollars de dégâts.
L'accroissement de la population vivant dans les régions côtières augmente le nombre de personnes touchées par l'élévation du niveau des mers et des océans, les inondations et les destructions liées aux phénomènes météorologiques très violents sur les côtes.
Entre 70 et 90 cyclones sont relevés tous les ans dans le monde et ce chiffre est resté stable : mais selon une étude du GIEC, les cyclones sont d'une intensité supérieure (plus de cyclones d'intensité 4 ou 5, accompagnés de vents de plus de 200 km/h).
Depuis 2004, une très forte saison cyclonique est constatée par les météorologues : Katrina à la Nouvelle Orléans, Rita dans le Golfe du Mexique, Wilma dans la mer des Caraïbes, Sidr au Bangladesh, Nargis en Birmanie... La liste des cyclones de forte intensité et très dévastateurs est longue ces dernières années.