Les quotas de pêche sont fixés par l'Union Européenne afin de préserver la ressource halieutique menacée par la pêche intensive.
Ils sont déterminés dans le cadre de la Politique Commune de la Pêche (PCP), qui établit les règles européennes en matière de gestion des ressources halieutiques et du secteur de la pêche.
Ces quotas de pêche définissent pour chaque espèce de poisson des seuils de capture, fixant la limite du nombre de poissons autorisés à être pêchés.
Ils sont calculés de manière à permettre aux réserves de poissons de se renouveler et aux pécheurs de poursuivre leur activité. Des études scientifiques sont effectuées pour évaluer l'état des stocks de poissons et leur capacité de renouvellement.
La pêche intensive pratiquée depuis des années a épuisé les stocks de poissons, dont la survie est massivement menacée. Thon rouge, cabillaud, hareng, plie, merlan, on ne compte plus les espèces de poissons en voie de disparition, où dont les stocks ont dramatiquement chuté.
Selon une étude de l'organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), si la tendance actuelle de la pêche est poursuivie telle quelle jusqu'en 2050, alors toutes les espèces de poissons comestibles sauvages disparaîtront (c'est-à-dire que 90 % de la population de référence de l'espèce s'éteindra).
Le juste équilibre entre la préservation de l'activité des pêcheurs et la menace de la survie des poissons est très délicat à trouver, et fait l'objet de houleux débats chaque année, lorsque les ministres de la pêche des états membres de l'Union Européenne débattent sur la fixation des quotas de pêche.
Dans une perspective de pêche durable, il s'agit de faire respecter des quotas de pêche stricts, qui garantissent la survie des espèces : ils font cependant l'objet de nombreuses fraudes et de pêche illégale qui menace à long terme la survie des pêcheurs et des poissons.