Le tourisme responsable veut promouvoir des valeurs différentes du tourisme de masse. Il a pour objectif d'impliquer les voyageurs dans la préservation des patrimoines culturels et écologiques des pays visités, et de participer au développement des populations locales.
Le tourisme de masse est associé au commerce et entraîne des transformations des cultures locales, en terme de rituels religieux, traditionnels, ou de manifestations artistiques ou coutumières qui sont bien souvent modifiées ou folklorisées afin de plaire aux touristes.
Les infrastructures touristiques sont réalisées de manière à ce que le touriste puisse retrouver des repères, et les produits et constructions locales vont donc être modifiés pour qu'il se sente "un peu comme chez lui".
Le tourisme entraîne une croissance de l'urbanisation. La concentration d’infrastructures touristiques se fait au détriment des zones naturelles ou de l'habitat local : l'impact environnemental du tourisme est constaté sur le foncier, l’eau, les écosystèmes et la biodiversité, l’usage des sols…
L'impact environnemental du tourisme est considérable, que ce soit en terme d'émissions de gaz à effet de serre générées par les déplacements, de destruction des ressources naturelles à cause des constructions d'infrastructures touristiques ou aux touristes eux-mêmes.
Les autres effets pervers du tourisme sont le travail des enfants et le tourisme sexuel, qui génère de surcroît des engrenages comme la dépendance à la drogue.
Les chocs culturels, entre le niveau de vie et les comportements de certains touristes (habits, consommation d'alcool...) et les coutumes sociales et religieuses peuvent provoquer des tensions.
La main d'œuvre locale est souvent sous-payée, les bénéficiaires des 500 milliards de dollars que génère annuellement le tourisme dans le monde étant souvent les même tours opérateurs, compagnies de transports et groupes hôteliers.
La progression du tourisme est de 4 % par an : l'Organisation Mondiale du Tourisme (OMT) prévoit en 2020 1,5 milliard de touriste dans le monde, soit environ 21 % de la population mondiale.
Un tourisme solidaire basé sur l'éthique, la responsabilité et le respect de l'environnement doit être développé afin de contrer tous les effets négatifs qui vont être générés cette augmentation du nombre de touristes à l'échelle mondiale.
Le tourisme doit participer au développement des populations des terres d'accueil et de ses ressources naturelles : l'éco-tourisme responsable, durable et solidaire commence à se développer via des associations ou des agences qui proposent des voyages intégrant ces critères.