Une banque éthique a des valeurs différentes des banques traditionnelles. Ses objectifs ne reposent pas uniquement sur la croissance économique et l’efficacité, mais également sur des valeurs sociales, environnementales, et de transparence.
Ces établissements bancaires refusent d’investir dans les armes, le tabac et l’énergie nucléaire notamment, et prêtent des fonds aux porteurs de projets d’insertion de personnes défavorisées, investissent dans les énergies renouvelables, l’agriculture biologique, ou encore les projets artistiques.
Les projets dans les domaines du développement durable, de l’économie sociale et solidaire, l’environnement, la coopération pour le développement et la culture sont également encouragés par ces banques.
Elles sont apparues en Europe, au Japon et au Canada, il y a quelques années. Elles offrent les services bancaires habituels tout en proposant des placements éthiques, démontrant ainsi que l’argent déposé sur un compte épargne peut servir des causes plus justes.
La Banca Etica Universale, crée en Italie en 1999, finance plus de 250 projets partout dans le monde.
"Notre vocation est de défendre les pauvres. Dans le Tiers-Monde, mais aussi en Italie, où environ sept millions de personnes vivent en dessous du seuil de pauvreté. Nous finançons surtout des ONG qui ont lancé des projets de microcrédits en Albanie et en Macédoine, ajoute-t-il. Au Guatemala, nous avons participé à la création d’une petite banque populaire dans la région de Chajul. On y produit du café vendu à des intermédiaires qui pratiquent un commerce équitable" déclare son Président Fabio Salviato.
D’autres banques éthiques s’apparentent plutôt à des mutuelles, ou à des coopératives de crédit, comme la Nouvelle Économie Fraternelle (NEF) en France qui ne finance que des projets dans les domaines de la pédagogie, de la santé ou de l’agriculture biologique.