L'association No Plastic In My Sea a publié un rapport proposant de nombreuses solutions pour diminuer la pollution plastique et proposer des alternatives au plastique.
Les prévisions prévoient un triplement de la production mondiale de plastique à l'horizon 2050.
La directive européenne sur les plastiques à usage unique et la loi Agec (Anti-gaspillage pour une économie circulaire) interdisent désormais certains plastiques, et des produits jetables en plastique, à l'image des gobelets. Mais aucun réel objectif de réduction de la production de plastique n'existe, ni à l'échelle européenne, ni en France.
Le rapport de No Plastic In My Sea propose notamment 12 recommandations pour accélérer la réduction des plastiques, afin d'enrayer le drame de la pollution des plastiques et microparticules de plastique.
Voici les propositions de l'association :
- Nous incitons les producteurs de boissons et eaux embouteillées, ainsi que les distributeurs, à proposer un plan de réduction de 50 % des bouteilles en plastique mises sur le marché en 2030 par rapport à 2020 pour réussir l’objectif fixé par la loi Agec.
- Nous incitons tous les ERP (établissements recevant du public) qui n’ont pas encore installé et signalé les points d’eau exigés par la loi Agec à rattraper leur retard d’ici juin 2023.
- Nous appelons tous les secteurs concernés par l’obligation de 5 % de réemploi en 2023 à développer dès le premier semestre des solutions, en s’appuyant sur le budget de réemploi.
- Nous appelons les producteurs (et les distributeurs pour leurs marques propres) à développer les produits solides et la recharge concentrée à diluer, associée au réemploi d’une première bouteille.
- Nous appelons les producteurs (et les distributeurs pour leurs marques propres) à développer les produits solides et la recharge concentrée à diluer, associée au réemploi d’une première bouteille.
- Nous appelons les marques de grande consommation à proposer une partie de leurs produits en vente en vrac et la grande distribution à anticiper ses obligations sur le vrac.
- Nous appelons les marques de grande consommation à proposer une partie de leurs produits en vente en vrac et la grande distribution à anticiper ses obligations sur le vrac.
- Nous invitons à envoyer un signal prix favorable sur le réemploi et le vrac dans une période d’inflation.
- Nous appelons le gouvernement, les éco-organismes et les entreprises à accompagner le réemploi auprès des consommateurs via des campagnes de communication massives.
- Nous incitons à poursuivre l’optimisation des emballages à usage unique et produits via l’éco-conception dans une logique de réduction des emballages inutiles, de recyclabilité et de substitution matière.
- Nous appelons le gouvernement et les secteurs concernés par la pollution microplastique (plasturgie, textile, pneus, cosmétiques…) à mettre en place un plan global pour résoudre efficacement toutes les formes de pollution microplastique.
- Nous appelons à une règlementation plus ambitieuse sur les mégots et les déchets issus de la pêche en France et à l’international.
Pour consulter l'intégralité du rapport, cliquez sur le lien ci-après : Rapport No Plastic In My Sea.