Accessibilité Aller au contenu Les oiseaux de nos jardins déclinent, notamment à cause de l'agriculture intensive

Les oiseaux de nos jardins déclinent, notamment à cause de l'agriculture intensive

Publiée le 26 janvier 2023 à 08:44 dans Actualité de la biodiversité

L'Observatoire des oiseaux des jardins, organisé par la LPO et Vigie-nature (Muséum national d’Histoire naturelle et Office français de la biodiversité), est le plus grand dispositif de recensement des oiseaux, impliquant le grand public. Ses résultats confirment le déclin des oiseaux des jardins.

Les oiseaux de nos jardins déclinent, notamment à cause de l'agriculture intensive

Un comptage national des oiseaux est organisé deux fois par an par la LPO, le dernier week-end de janvier et le dernier week-end de mai. Le prochain comptage a lieu le week-end prochain, les 28 et 29 janvier, vous pouvez y participer en cliquant sur le lien suivant : Participer au comptage des oiseaux des jardins.

"Environ 6,5 millions d’oiseaux ont ainsi été comptabilisés pendant près de 115 000 heures d'observation !" souligne la LPO.

Cette base de données importante confirme le déclin des oiseaux de jardin. "Au cours des dix dernières années, les effectifs de 41% des espèces rencontrées dans les jardins au printemps ont ainsi diminué" déplore la LPO.

L'un des principaux responsables du déclin des oiseaux est l'agriculture intensive, dont les pesticides tuent les insectes volants qui les nourrissent. Les grandes surfaces agricoles n'offrent pas d'endroits où nicher, se reposer et se nourrir. 

Le Martinet noir est un exemple significatif, avec -46% de population relevée sur le bilan 2012-2022 : il est victime de la disparition des insectes, de la récurrence des épisodes caniculaires et des rénovations de bâtiments qui réduisent ses possibilités de nicher sous les toitures. Selon le bilan des observations, 11 % des espèces d'oiseaux sont en déclin, à l'image du moineau friquet ou de la mésange noire. 

À l'inverse, une augmentation de certaines espèces de granivores est beaucoup plus observée dans les jardins, comme le chardonneret élégant et le pinson des arbres. "Ce constat s’explique notamment par la raréfaction des ressources alimentaires dans les zones d’agriculture intensive et le report de ces oiseaux vers les jardins" explique la LPO.

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