Accessibilité Aller au contenu Changement climatique : le dernier rapport du GIEC souligne les impacts dévastateurs

Changement climatique : le dernier rapport du GIEC souligne les impacts dévastateurs

Publiée le 08 mars 2022 à 09:42 dans Actualité du climat et de l'air

Le deuxième volet du sixième rapport du Groupe d'Experts Intergouvernemental sur l'Évolution du Climat (GIEC), concentrant plus de 34 000 publications scientifiques, tire la sonnette d'alarme. Il détaille les conséquences du changement climatique pour près de 200 pays, et les adaptations à mettre en œuvre pour s'y préparer.

Réchauffement climatique

Après un rapport paru en août dernier mettant en avant l'accélération du réchauffement climatique, le GIEC vient de publier une nouvelle synthèse mettant en avant les impacts du changements climatiques et les adaptations à mettre en oeuvre pour s'y préparer. En avril sera publié un troisième volet sur les actions à mettre en place, afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre. 

L'augmentation des températures de +1,5°C par rapport à l'ère pré-industrielle pourrait être atteinte dès 2030. Nous avons déjà réchauffé la planète de 1,1 °C. Les 7 dernières années ont été les plus chaudes jamais recensées depuis 1870. Chaque dixième de degré supplémentaire a un effet multiplicateur des conséquences du réchauffement, amenant son lot de catastrophes supplémentaires. 

Les conséquences sur la biodiversité et les écosystèmes, l'agriculture, la sécurité alimentaire, les océans, les glaciers, la santé humaine ou encore les migrations de population souffrant de plein fouet des impacts du dérèglement climatique, sont au coeur du rapport. 

Il faut agir et c'est maintenant

"Les demi-mesures ne sont plus possibles" a martelé Hoesung Lee, président du GIEC. "Les preuves scientifiques sont sans équivoque : le changement climatique est une menace pour le bien-être humain et la santé de la planète. Tout retard supplémentaire dans une action mondiale concertée manquera une fenêtre brève et qui se referme rapidement, pour assurer un avenir vivable" a conclu le rapport du GIEC. 

Il est vital de mettre des actions concrètes en oeuvre. "En restaurant les écosystèmes dégradés et en préservant efficacement et équitablement 30 à 50 % des habitats terrestres, océaniques et d'eau douce, la société profitera de la capacité qu'a la nature à absorber et à stocker le carbone et nous accéderons plus vite à un développement durable. Mais la volonté politique et un financement adéquat sont essentiels" souligne Hans-Otto Pörtner, vice-président du groupe de travail numéro II.

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