Au mois de janvier et février 2022, l'utilisation des dernières centrales à charbon de l'hexagone a été assouplie, pour compenser une faible production du parc nucléaire, dont des réacteurs sont à l'arrêt pour maintenance.
Afin d'assurer les objectifs d'approvisionnement électrique de l'hexagone, un décret du 5 février paru au journal officiel a fixé un plafond dégressif pour les émissions de gaz à effet de serre issues des centrales thermiques.
Entre le 1er janvier et le 28 février 2022, le plafond d'émissions de gaz à effet de serre est fixé à 1 kilotonne d'équivalent dioxyde de carbone par mégawatt de puissance électrique installée. À partir du 1er mars et ce jusqu'au 31 décembre 2022, ce plafond redescendra à 0,6 kilotonne. Il repassera à 0,7 kilotonne à partir du 1er janvier 2023.
Cette mesure ne changera pas le calendrier de fermeture des centrales à charbon, a assuré le ministère de la transition écologique.
La production d'électricité est particulièrement sous tension cet hiver : 5 réacteurs d'EDF sont à l'arrêt pour de longues périodes. Sur quatre d'entre eux ont été repérés des problèmes de corrosion sur un système de sécurité, le cinquième est à l'étude.