L'Agence européenne de l'environnement (AEE) a calculé dans un rapport le coût de la pollution de l'air, en matière de préjudices sur l'environnement et la santé humaine. Il est estimé entre 280 à 430 milliards d'euros par an.
La pollution de l'air issue de la production industrielle entraîne des coûts environnementaux et sanitaires pharaoniques. Ils sont évalués par l'Agence européenne de l'environnement (AEE) entre 280 et 430 milliards d'euros par an, soit environ 2 à 3 % du PIB de l'Union Europénne.
Les centrales thermiques, l'industrie lourde, la production et le traitement des carburants, la gestion des déchets et le traitement des eaux usées sont les industries les plus polluantes et les plus nocives pour la santé et l'environnement.
Sur les 30 installations les plus polluantes, 24 sont des centrales thermiques, fonctionnant essentiellement au charbon. Sur les 11 000 sites ayant déclaré des émissions de polluants, 211 d'entre eux sont responsables de la moitié des coûts calculés par l'AEE.
Le rapport note des progrès "considérables" de l'industrie européenne dans la réduction de son impact environnemental et climatique. Mais les coûts causés par la pollution de l'air restent très élevés ; ils se traduisent notamment par des maladies, des décès prématurés, la détérioration des écosystèmes, des habitats et des cultures.
Les particules fines, les oxydes d'azote et l'ozone continuent de polluer l'air européen, et ce au-delà des normes fixées pour la qualité de l'air.
