Selon une enquête de lInstitute for Policy Integrity de l'Université de New York, réalisée auprès de 738 économistes, l'inaction en termes de lutte contre le changement climatique serait beaucoup plus coûteuse que la mise en place de mesures fortes.
Les conclusions des 738 économistes interrogés (tous sont des économistes ayant publié dans des revues universitaires prestigieuses dans l'économie du climat), sont sans appel.
Les résultats de l'étude démontrent un consensus écrasant sur le fait que les coûts de l'inaction face au changement climatique sont plus élevés que les coûts de mise en place d'actions de réduction d'émissions de gaz à effet de serre. 74 % des économistes interrogés estiment d'ailleurs qu'une action immédiate et agressive est indispensable pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Selon les économistes interrogés, les impacts du changement climatique, notamment sur les pertes de PIB, la réduction de la croissance économique à long terme, l'aggravation des inégalités économiques entre les pays, au sein même des pays, et entre les populations les plus aisées et les plus démunis, seraient particulièrement préoccupants.
De nombreuses technologies zéro émission sont largement viables et abordables selon eux, et des objectifs agressifs d'émissions nettes nulles d'ici 2050 seraient justifiés en termes de coûts-avantages.
Le coût des dommages économiques liés au réchauffement climatique serait de 1 700 milliards de dollars par an d'ici 2025, et atteindrait 30 000 milliards de dollars d'ici 2075.
Une note positive, les économistes estiment que 50 % du bouquet énergétique mondial sera constitué de technologies bas carbone d'ici 2050, contre 10 % aujourd'hui.
