Le Bureau de Recherches Géologiques et Minières (BRGM) a publié l'état des nappes d'eau souterraine au 1er juin 2020. Sur une grande partie du territoire, les niveaux sont satisfaisants.
Globalement, les niveaux des nappes d'eau souterraine sont satisfaisants, supérieurs à la moyenne sur une grande partie du territoire, avec une recharge 2019-2020 importante.
Cependant, la situation est moins favorable sur une large partie nord-est de la France : les nappes de la plaine d’Alsace, des couloirs de la Saône et du Rhône et de l’est du Massif Central, affichent toujours des niveaux modérément bas à bas, conséquence de déficits pluviométriques successifs.
À partir de juin, les niveaux seront à la baisse, et ce jusqu'à l'automne. Les niveaux de pluie du mois de juin et de cet été seront déterminants pour les nappes réactives (alluvions et calcaires jurassiques notamment). En cas de faibles pluies, la situation pourrait se dégrader rapidement sur ces nappes, engendrant une sécheresse des sols.
La plupart des nappes de l'hexagone présentent des niveaux hauts à très hauts. Les secteurs offrant des situations moins favorables, avec des niveaux modérément bas à très bas par rapport aux moyennes de tous les mois de mai, sont notamment les nappes alluviales d’Alsace et des calcaires jurassiques de Lorraine.
Les nappes des alluvions et cailloutis de Bourgogne sont également fortement impactées par les déficits pluviométriques. Les nappes des alluvions et corridors fluvio-glaciaires du Rhône amont et moyen ainsi que les nappes du socle et du volcanisme de l’est du Massif Central ont bénéficié d’une période de recharge en mai, toutefois insuffisante pour améliorer la situation. Les niveaux restent modérément bas à très bas.