Les néonicotinoïdes, insecticides neurotoxiques pour les abeilles, sont interdits en France depuis le 1er septembre 2018. Une bonne nouvelle pour nos pollinisateurs, mais des dérogations pour l'utilisation de ces pesticides sont encore autorisées.
Les insecticides les plus utilisés dans le monde sont également les plus dangereux pour les insectes pollinisateurs. Les tueurs d'abeilles, comme on les surnomme, ont fait énormément de dégâts dans les colonies d'abeilles.
7 insecticides néonicotinoïdes, utilisés dans les champs de betteraves, de colza, de blé, d'arbres fruitiers... contre des indésirables comme des insectes xylophages, chenilles et cochenilles, sont désormais interdits en France.
Les apiculteurs réclamaient depuis longtemps l'interdiction de ces molécules, constatant l'effondrement des colonies d'abeilles. Une augmentation catastrophique de la mortalité des abeilles est constatée partout dans le monde où les néonicotinoïdes sont utilisés.
L'interdiction des néonicotinoïdes en France est unanimement saluée par les défenseurs de l'environnement, mais des zones d'ombre persistent. Des dérogations sont possibles "au cas par cas" et "dans de faibles volumes" jusqu'en juillet 2020, selon le ministère de la transition écologique.
Les associations de protection de l'environnement demandent des engagements plus poussés et le bannissement d'autres pesticides, très dangereux pour l'environnement et la santé. La France échoue depuis des années à reduire l'utilisation des pesticides dans l'agriculture ; l'utilisation de ces molécules toxiques continue de progresser, malgré différents plans Ecophyto destinés à les réduire.
