Les pluies de l'hiver dernier et de ce début d'année ont été conséquentes et ont permis aux nappes phréatiques de se recharger. Selon le Bureau de Recherches Géologiques et Minières (BRGM), seules 21 % des nappes affichent un niveau bas à très bas dans l'hexagone.
Les nappes phréatiques de l'hexagone se portent globalement bien, à l'exception de quelques secteurs. Les pluies importantes de l'hiver dernier et de ce début d'année ont bien rechargé les aquifères.
60 % des nappes affichent un niveau modérément haut à très haut, 19 % ont un niveau dans la moyenne, et 21 % présentent un niveau modérément bas à très bas.
La période actuelle traduit la fin de la recharge hivernale, avec une stabilisation ou une baisse du niveau de la majorité des nappes. Nous sommes dans la période de "bascule" entre les hautes eaux et les basses eaux.
Les aquifères qui rencontrent les situations les moins favorables sont celles du Rhône, en aval de Lyon et de la plaine du Roussillon, dont les niveaux sont pour beaucoup, assez bas. Ces secteurs n’ont pas bénéficié d’épisodes pluvieux suffisants.
