Le Bureau de Recherches Géologiques et Minières (BRGM) a publié l'état des nappes d'eau souterraines au 1er avril 2018. 56 % affichent un niveau haut à très haut. Moins d'un quart ont un niveau bas à très bas.
Les pluies ont été importante en janvier, février et mars sur une grande partie de l'hexagone. Les nappes phréatiques ont ainsi pu bénéficier d'une recharge hivernale importante, qui touche à sa fin.
"Après un mois de janvier très arrosé et un mois de février plus conforme à la saison, mars 2018 a connu une forte pluviométrie, avec en moyenne sur la France et sur le mois un excédent de plus de 60 %. Durant ce mois de mars maussade, les passages perturbés ont été fréquents et la France a connu deux épisodes de neige tardifs. Les précipitations ont été abondantes sur la majeure partie du pays, hormis près des frontières du Nord et du Nord-Est. Sur les régions méditerranéennes, la pluviométrie a atteint souvent 2 à 4 fois la normale, voire localement 5 fois sur les Cévennes" souligne le BRGM.
Au 1er avril, plus de la moitié des nappes (56 %) affichent un niveau modérément haut à très haut, 23 % un niveau modérément bas à très bas et 21 % sont dans la moyenne.
Parmi les nappes qui présentent un niveau favorable, on note les nappes des calcaires jurassiques du Berry, de la craie Champenoise, de la région Corse ou encore les aquifères karstiques des régions de Montpellier et Nîmes.
En revanche, les aquifères de la région PACA, de la vallée du Rhône ou de la plaine du Roussillon présentent des niveaux globalement bas.