A partir du 1er mars 2017, des séances de sport pourront être prescrites par les médecins aux personnes souffrant d'affection longue durée. Le sport réduit la prise de médicament et augmente le bien-être des malades. Et la prévention par le sport participe activement à réduire le déficit de la sécurité sociale.
La médecine française est ancrée sur des traitements curatifs, qui coûtent très cher à la sécurité sociale. La médecine préventive n'a que très peu de place dans le paysage médical français.
Le sport participe à ce que les personnes ne tombent pas malades et permet donc de diminuer considérablement les dépenses de santé.
Les médecins peuvent désormais faire des prescriptions de séances de sport : gym, footing, natation, marche nordique, tai-chi... Une activité physique régulière et modérée est très bénéfique, notamment pour les personnes souffrant d'affection longue durée.
Aujourd'hui, la pratique sportive n'est pas remboursée par la sécurité sociale. Elle reste donc à la charge du patient. Mais certaines villes commencent à mettre en place des structures prenant en charge logistiquement et financièrement certaines pratiques d'activité physique.
La ville de Strasbourg a lancé dès 2012 le dispositif "Sport Santé sur ordonnance" à destination des personnes âgées. Des dizaines d'initiatives fleurissent désormais partout dans l'hexagone.