Depuis le 1er janvier 2017, l'Agence Française pour la Biodiversité est en route. Placée sous la tutelle du ministère de l'Écologie, l'Agence va centraliser les problématiques liées aux écosystèmes et à la biodiversité terrestre, aquatique et marine.
L’Office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema), les Parcs Nationaux de France (PNF), l’Atelier Technique des Espaces Naturels (ATEN) et l’Agence des Aires Marines Protégées (AAMP) ont fusionné au 1er janvier 2017 au sein de l'Agence Française pour la Biodiversité (AFB).
Les personnels de la fédération des conservatoires botaniques nationaux et certains du Muséum National d'Histoire Naturelle (MNHN) rejoindront prochainement cette équipe.
L'Agence poursuivra les travaux des différentes structures et déploiera progressivement de nouvelles missions. "D'abord avec une feuille de route 2017, puis via un contrat d'objectif et de performance qui interviendra à partir de 2018" explique un communiqué.
L'Agence Française pour la Biodiversité est partenariale : "une agence qui fait et une agence qui aide à faire". Elle travaillera avec la société civile, les acteurs socio-économiques, les collectivités et mobilisera les citoyens pour donner à la biodiversité la place qui est la sienne, soit le fondement sur lequel nous reposons et dont notre avenir dépend.
A déplorer les actions du puissant lobbying des chasseurs qui refusent d'intégrer l'Agence. L'Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS) n'a donc pas rejoint l'AFB, avec pour conséquences des milieux gérés par l'ONCFS qui échapperont aux actions menées par l'AFB.
