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Don d'organes : à partir du 1er janvier 2017, les français sont donneurs par défaut

Publiée le 02 janvier 2017 à 08:58 dans Actualité de la santé

C'est une bonne nouvelle pour les malades en attente d'un greffon. Désormais, le don d'organes se fera systématiquement sur une personne décédée, sauf s'il a clairement exprimé son refus.

Don d'organes : à partir du 1er janvier 2017, les français sont donneurs par défaut

En théorie, selon un sondage effectué par le Monde, 79 % des français sont favorables au don d'organes.

Mais dans la réalité, lorsque les familles sont confrontées à la douleur du deuil, elles refusent une fois sur trois le don d'organes de leur proche décédé. Une décision qui peut être prise sous le coup de l'émotion, puis regrettée par la suite, ou qui ne reflète pas la volonté du défunt.

A compter du 1er janvier 2017, l'opposition de la famille au don d'organes ne pourra être prise en compte que si le défunt est inscrit au registre national des refus, ou s'il a rédigé un document écrit et signé, confié à un proche.

Si le défunt n'avait pas rédigé de document, il sera demandé à la famille en cas de refus de l'indiquer dans un témoignage écrit, daté et signé, reflétant le refus clairement exprimé par la personne décédée. 

En France en 2015, le nombre total de malades inscrits sur les listes d'attente était de 21464. Seulement 5746 d'entre eux ont pu bénéficier d'une greffe, selon l'Agence de Biomédecine.

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