L'ONG WWF a publié son rapport Planète Vivante 2016 et les conclusions sont accablantes. Depuis 1970, les espèces sauvages de l'ensemble de notre planète ont diminué de 58 % et le WWF estime que ce déclin atteindra 67 % à la fin de la décennie.
La biodiversité est indispensable à la survie humaine. Elle permet de respirer, de se nourrir, de boire une eau dépolluée, de se vêtir, de se soigner, de limiter le changement climatique, de se chauffer, nous offre des matériaux pour notre quotidien... et au-delà de l'aspect strictement utile, elle nous procure un bien-être inestimable.
Les activités humaines exercent une pression incroyable sur la biodiversité et sont responsables de son déclin. La destruction des habitats, l'introduction d'espèces invasives, la surpêche et la surchasse, la pollution des milieux, l'agriculture intensive, l'érosion génétique, l'urbanisation intensive, la surconsommation de masse, le changement climatique anéantissent petit à petit le vivant.
Privilégier l'économie à tout prix au mépris du vivant amène l'humanité à une sixième ère d'extinction massive des espèces. Le rapport du WWF estime que le déclin des espèces sauvages s'élève en moyenne actuellement à 58 % et devrait atteindre 67 % d'ici à 2020.
"Dans le même temps, cependant, un certain nombre d’éléments attestent d’un début de changement. Tout d’abord parce que la science lève à présent les derniers doutes sur l’état du globe. Ensuite, parce que nous ressentons pour de bon les impacts d’une planète malade : qu’il s’agisse de la stabilité sociale, économique et climatique ou de la sécurité énergétique, alimentaire et hydrique, l’homme souffre de plus en plus de la dégradation de l’environnement" souligne Marco Lambertini, Directeur général du WWF international.