Le Commissariat général au développement durable (CGDD) a publié ses statistiques sur les opinions et pratiques environnementales des français. En 2015, les problèmes préoccupant le plus les français sont le changement climatique, la pollution de l'air et les catastrophes naturelles.
Les préoccupations environnementales des français en 2015 sont focalisées en premier lieu sur le changement climatique (26 % des répondants le citent en première préoccupation puis 19 % en deuxième préoccupation), puis la pollution de l'air (25 % puis 19 %).
Viennent ensuite les catastrophes naturelles (18 % puis 14 %), la pollution de l'eau, des rivières et des lacs (10 % puis 17 %), l'augmentation des déchets des ménages (9 % puis 13 %) et la disparition de certaines espèces animales ou végétales (6 % puis 12 %).
La COP21 qui a eu lieu fin 2015 a sans aucun doute influencé le choix des répondants. La préoccupation de la qualité de l'air a été son plus haut niveau en 2015, peut être influencée par les épisodes de pics de pollution en mars 2015 qui avait amené le gouvernement à mettre en place la circulation alternée à Paris.
"Les conséquences catastrophiques des inondations ayant affecté la Côte d’Azur en octobre ont probablement contribué à renforcer les craintes des Français au sujet des risques naturels" souligne le CGDD.
Les français concernés mais peu acteurs
Les ménages estiment cependant que ce n'est pas eux qui doivent agir en priorité, pour protéger l'environnement, mais les pouvoirs publics.
Pour diminuer l'usage de leur voiture, ils attendent que l'offre de transports en commun s'améliore. Ils accepteraient d'acheter des produits écologiques s'ils ne leur coûtaient pas plus cher. Ils déclarent être soucieux de la production locale et près de la moitié des répondants ont récemment acheté des produits avec un label écologique ou des produits issus de l'agriculture biologique.
Mais on constate que peu de français se préoccupent de la quantité de déchets générés par les produits qu'ils achètent (11 % font toujours attention) et de la provenance des produits non alimentaires (13 %). Une progression est à noter sur la provenance des produits alimentaires (27 % font toujours attention, 25 % souvent).