Une étude internationale réalisée par GfK Eurisko pour Amplifon, spécialiste de l'appareillage auditif, a été menée dans 47 grandes villes de 11 pays différents. Paris apparaît comme la deuxième ville la plus bruyante après Naples, mais devant Londres ou Bruxelles.
La France est le troisième pays, après les Etats-Unis et l'Italie, où les habitants des villes principales sont le plus exposés au bruit.
L'étude démontre que 27 % des habitants de Paris, Marseille ou encore Toulouse, sont exposés à des niveaux de bruits élevés et 7 % subissent une pollution sonore particulièrement importante.
Les nuisances sonores les plus gênantes pour les habitants des villes françaises sont la circulation routière (38 %), les conversations (33 %), les transports publics (28 %) et la musique de fond (22 %).
Des années de vie en bonne santé perdues
Au-delà de la gêne, la pollution sonore est un véritable problème de santé publique. Un individu soumis quotidiennement à un niveau de bruit important voit le risque d'avoir des problèmes d'audition augmenter de 30 %.
La pollution sonore engendre des problèmes de stress, de concentration, affecte le sommeil, l'humeur et peut à terme provoquer des maladies cardiovasculaires.
L'association de mesure du bruit Bruitparif avait travaillé avec l'Observatoire régional de santé d'Ile-de-France sur la méthode de quantification élaborée par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), appelée DALY.
Les résultats de leur étude avaient démontré que 75000 années de vie en bonne santé sont perdues tous les ans dans l'agglomération parisienne à cause des troubles du sommeil et de la gêne, liés à la pollution sonore des transports.