La surface forestière mondiale rétrécit toujours, d'année en année, mais le taux de déforestation mondial ralentit. 129 millions d'hectares de forêts ont été coupés depuis 1990.
La sauvegarde des forêts est vitale, pour la préservation de la biodiversité, l'emploi, l'économie, la lutte contre le changement climatique, la lutte contre l'érosion des sols, la reconstitution des nappes phréatiques...
"Le secteur forestier contribue annuellement à hauteur de 600 milliards de dollars au PIB mondial et offre des emplois à plus de 50 millions de personnes" souligne la FAO.
La croissance démographique et la demande toujours plus importante de terres agricoles impliquent un rétrécissement tous les ans de la surface des forêts terrestres, à l'échelle mondiale.
Selon la FAO, en 1990, les forêts occupaient une surface de 4 milliards 128 millions d'hectares (31,6 % de la superficie des terres). En 2015, cette surface ne s'étend plus qu'à 3 milliards 999 millions d'hectares (30,6 % des terres). 93 % de la forêt est naturelle, 7 % est constituée de forêt plantée.
Une meilleure gestion des forêts
La tendance est positive mais encore insuffisante : le taux de déforestation a ralenti, passant de 0,18 % dans les années 1990 à 0,08 % pendant la période 2010-2015.
La gestion durable des forêts s'améliore et la surface des forêts plantées est en augmentation. Les zones protégées sont également plus vastes. Mais certaines régions souffrent tout particulièrement de déforestation, notamment en Afrique et en Amérique du sud, dans les régions tropicales.
Ce sont dans les régions tempérées que les forêts sont le mieux préservées, mais la biodiversité y est moins riche que dans les forêts primaires du sud. La perte de biodiversité mondiale continue donc de s'aggraver. "Actuellement, la superficie forestière consacrée principalement à la conservation de la biodiversité représente 13 % des forêts du monde ou 524 millions d'hectares, les superficies les plus grandes se trouvant au Brésil et aux Etats-Unis" rappelle la FAO.