L'Assemblée générale des Nations Unies a adopté une résolution pour que les Etats membres prennent des mesures contre le trafic d'espèces sauvages, dont les conséquences environnementales, humaines et économiques sont très préoccupantes.
Le braconnage et la décapitation du lion Cecil par un riche dentiste américain, amateur de chasse au gros gibier, a provoqué un émoi et une condamnation internationale.
Cette affaire surgit dans un contexte de lutte contre le braconnage et le trafic illicite d'espèces sauvages.
L'Assemblée générale des Nations Unies est très préoccupée par ce trafic particulièrement violent, destructeur de la biodiversité et appauvrissant les populations locales. Il est considéré comme le 4ème trafic mondial le plus lucratif après le trafic de drogue, la traite humaine et la contrefaçon, avec 15 milliards d'euros générés chaque année.
Le trafic d'espèces sauvages instaure un climat d'insécurité et de guerre dans de nombreuses régions, contribuant à appauvrir les communautés locales en les privant de ressources et de tourisme.
L'ONU veut combattre ce trafic
Une résolution a été adoptée hier par l'ONU, exhortant tous les Etats membres de prendre des mesures afin de prévenir, combattre et éradiquer le braconnage et le commerce illicite d'espèces sauvages, en renforçant la loi et les condamnations de justice pénale, et en luttant contre la corruption.
L'ONU demande notamment à tous ses Etats membres de ratifier ou d'adhérer à la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction, la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée et la Convention des Nations Unies contre la corruption.