L'incendie en Gironde a détruit près de 600 hectares de forêts et est aujourd'hui stabilisé. Les 660 pompiers mobilisés sur le terrain sont toujours à pied d'oeuvre pour éteindre tout nouveau départ de feu. 2 personnes soupçonnées d'être à l'origine de départs de feux ont été placées sous mandat de dépôt.
Le feu s'est déclaré il y a 4 jours et a ravagé près de 600 hectares de forêts de pins sur les communes de Saint-Jean-d'Illac et Pessac.
La lutte acharnée des 660 pompiers et des 7 bombardiers d'eau mobilisés à la demande du ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a permis de fixer l'incendie dimanche soir 26 juillet, mais il n'est toujours pas éteint. Le risque de nouveaux départs de feu est encore présent.
Cet incendie est le plus grave recensé ces dernières années. 600 personnes ont dû être évacuées. Les pompiers estiment qu'il faudra encore au moins une semaine pour déclarer le feu éteint.
Deux hommes en mandat de dépôt
La gendarmerie a annoncé avoir arrêté deux personnes soupçonnées d'être à l'origine de l'incendie de Naujac-sur-Mer. Selon le journal Sud-Ouest, les deux hommes auraient reconnu avoir allumé le feu, et "même d'autres dont ils ne se souviennent plus".
Cet incendie avait brûlé 20 hectares de forêts et avait mobilisé des pompiers et deux Canadairs pour l'éteindre, les détournant du grand incendie de Saint-Jean-d'Illac.
La préfète des Pyrénées-Orientales Josiane Chevalier a rappelé les peines encourues par les pyromanes. En cas d'incendie involontaire (feu de camp, cigarette...) la peine peut aller jusqu'à 3 ans de prison. Si l'incendie est à l'origine d'un décès, la peine atteint 10 ans de prison. "Pour les incendies volontaires, c'est jusqu'à 15 ans en assises voire la perpétuité si les faits ont entraîné un décès" rappelle la préfète.
