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Environnement : les 3/4 des français se sentent concernés

Publiée le 03 juin 2015 à 06:42 dans Actualité de l'environnement

Une enquête menée par la société GreenFlex pour l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME) révèle que 23,7 % des français se déclarent désengagés des problématiques écologiques. Mais les autres se sentent concernés et s'impliquent.

Environnement : un quart des français ne se sentent pas concernés

En 2013, 15 % des personnes interrogées par la même enquête se déclaraient désengagés des problèmes liés à l'environnement : ils sont 23,7 % en 2015.

L'augmentation de ce désengagement vis-à-vis de l'environnement est corrélée à l'accentuation du chômage et des problèmes économiques. 

Ces personnes sont "surreprésentées chez les chômeurs et les populations modestes" révèle l'enquête. 

19,3 % d'entre eux pensent qu'agir pour l'environnement n'en vaut la peine que si cela leur fait gagner de l'argent, contre 14,4 % en 2014.

Les femmes beaucoup plus engagées

L'enquête révèle également que 41,2 % des personnes interrogées sont prêtes à faire des sacrifices dans la vie de tous les jours pour protéger l'environnement. 58,8 % des personnes interrogées sont soucieuses des problèmes liés à l'environnement (19,6 % totalement d'accord, 39,2 % plutôt d'accord).

Les hommes ont tendance à se désengager des problématiques environnementales, alors que les femmes s'impliquent plus. "Les groupes les plus impliqués dans la protection de l'environnement s'impliquent encore plus" souligne Greenflex.

Une étude à prendre cependant avec des pincettes. "Les commentateurs de l'enquête peuvent faire dire ce qu'ils ont envie aux chiffres surtout quand ils ne connaissent pas les questions exactes qui ont été posées. De plus, nous n'avons aucun contrôle sur Internet. Nous ne savons pas qui se précipite pour répondre aux questions. Ce peut être ceux qui sont allergiques à l'environnement" déclare la sociologue Michelle Dobré au Figaro.

"Les problématiques liées à l'environnement ont toujours été sensibles à la conjoncture économique, ce qui ne veut pas dire que la sensibilité à l'environnement ne progresse pas" rappelle-t-elle.

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