Réseau de Transport d'Electricité (RTE) publie les chiffres du bilan électrique français en 2014. La météo très clémente a permis une baisse de la consommation d'électricité de 6 %, ce qui correspond à une diminution de 0,4 % après correction des aléas climatiques.
2014 a été l'année la plus chaude enregistrée depuis le début des relevés météorologiques en 1880.
Conséquence directe, une diminution de la consommation électrique en données brutes de 6 % relevée par RTE ; soit 465,3 TWh d'électricité consommée en 2014.
Cette baisse importante, corrigée des aléas climatiques, ne représente en réalité que 0,4 % d'économie. Un chiffre tout de même positif, accompagné d'une progression des énergies renouvelables.
Les capacités de production éolienne et photovoltaïque ont progressé de près de 1900 MW, portant à 9100 MW la production éolienne et 5300 MW la puissance photovoltaïque.
Baisse du charbon, nucléaire stable
La production issue d'énergie fossile est en diminution selon RTE, avec moins 58 % pour les centrales au charbon. "Avec des centrales à gaz moins utilisées (- 28 %), et compte tenu des conditions météorologiques qui limitent le recours à ces moyens de production, la production thermique fossile est en recul de 17,7 TWh (- 40 %)" souligne RTE.
"Les énergies d’origine renouvelable (ENR) poursuivent leur développement et représentent près de 20 % de la consommation d’électricité française (incluant l'hydroélectricité). La modération de la consommation électrique en 2014, associée notamment au développement des énergies renouvelables, a permis de réduire de plus de 40 % les émissions de CO2 du secteur électrique" explique RTE.
La capacité de production nucléaire n'a pas évolué en 2014, mais "la disponibilité du parc nucléaire bénéficie d’un taux très élevé et en particulier depuis l’été 2014, ce qui conduit à une production de la filière en augmentation de 3 %" précise RTE.