La vitesse sur le périphérique parisien était abaissée de 80 km/h à 70 km/h il y a 1 an. La préfecture de police et la mairie de Paris en tirent un premier bilan positif. Les statistiques sur la pollution de l'air sont en cours et ne sont pas encore publiés.
La diminution de la vitesse à 70 km/h sur le périphérique parisien a des retombées positives au bout d'un an de pratique.
Premier constat, les conditions de circulation se sont améliorées. "En moyenne, aux heures de pointe du matin, la vitesse moyenne de circulation est passée de 32,6 km/h en 2013 à 38,4 km/h en 2014, soit une progression de 18%. Le soir, elle est passée de 30,3 km/h à 33,9 km/h, soit une hausse de 12%" explique la mairie de Paris, ce qui équivaudrait à un gain de temps pour les automobilistes de 15 % le matin et 5 % le soir.
Baisse des nuisances sonores
Le trafic plus fluide limite les phénomènes d'accordéon et réduit ainsi les bruits de freinage et d'accélération. Les diminutions de niveaux sonores mesurés sont de -1,2 dB(A) la nuit et -0,5 dB(A) le jour. Ces niveaux sonores sont faibles, mais la mairie de Paris rappelle qu'ils sont équivalents à ce qui pourrait être obtenu respectivement par une diminution de 25 % et 10 % du volume du trafic routier.
A ce jour, 10 % du périphérique dispose d'un revêtement anti-bruit, qui devrait être étendu en 2015 "en priorité à proximité des quartiers populaires".
Moins d'accidents, plus d'infractions
Le nombre d'accidents a diminué de 15,5 % en 2013 (le plus bas niveau depuis 10 ans) et le nombre de blessés est aussi en baisse : 908 en 2013, 776 en 2014.
La diminution de la vitesse et l'augmentation du nombre de radars fixes ont fait exploser le nombre d'infractions, qui sont passées de 138 138 en 2013 à 461 596 en 2014.
Concernant l'impact sur la pollution de l'air, les chiffres ne sont pas encore connus pour l'heure. La mairie de Paris rappelle toutefois reconnu que la baisse de la vitesse et la fluidification du trafic ont un impact positif mécanique sur les émissions de polluants.
