Les diplomates de 195 pays sont à Lima au Pérou ce 1er décembre, pour deux semaines de négociations, afin de poser les bases d'un accord sur la lutte contre le réchauffement climatique, qui devra être entériné lors du Sommet à Paris en 2015.
Un accord contraignant qui obligerait les pays à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre afin de limiter le changement climatique global à 2°C : c'est l'objectif du Sommet sur le climat à Paris en 2015.
Le Sommet organisé par les Nations Unies qui s'est ouvert ce lundi à Lima doit poser les bases de cet accord.
Les signaux sont encourageants. L'Europe s'engage à réduire de 40 % ses émissions de gaz à effet de serre d'ici 2030 (par rapport aux émissions de 1990). Les Etats-Unis visent 26 à 28 % d'émissions de CO2 en moins en 2025, comparativement aux émissions de 2005.
La Chine a fixé une date (aux alentours de 2030) à partir de laquelle elle s'engage à diminuer ses émissions.
Quelles contraintes ?
Les intentions doivent être concrétisées par un accord, pour lequel il est nécessaire de trouver une structure juridique contraignante. Les négociations qui s'ouvrent aujourd'hui s'annoncent rudes, chaque pays participant défendant également ses propres intérêts.
Les financements de la lutte contre le changement climatique pour pays les plus pauvres, à travers des Fonds Verts, des banques de développement... vont également devoir être précisés. Le Fonds Vert pour le climat a d'ores et déjà recueilli 9,7 milliards de promesses de financement, d'une vingtaine de pays, notamment la France (1 milliard), les Etats-Unis (3 milliards) ou encore le Japon (1,5 milliard).
