L'Association nationale pour la protection du ciel et de l'environnement nocturnes (ANPCEN) publie son deuxième bilan, suite à l'arrêté d'extinction des lumières dans les vitrines, façades et bureaux la nuit. Pour le moment, le nombre de points lumineux en France ne diminue pas.
Les façades, vitrines, immeubles sont-ils éteints la nuit entre 1 h et 7 h du matin comme l'exige la loi ? Cet arrêté de 2013 a pour objectif de faire des économies d'énergie, de lutter contre le gaspillage énergétique et la pollution lumineuse.
"L'application de cette réglementation concerne à la fois des acteurs privés, les bâtiments de 36000 communes en France et de l'Etat" rappelle l'ANPCEN. Elle est mitigée selon les villes et les types de bâtiments, mais globalement la quantité de lumière émise continue de progresser.
Les économies à réaliser sont pourtant considérables : le ministère de l'écologie estime le potentiel d'économie équivalent à la consommation de 750 000 ménages, soit 2 TWh par an et 200 millions d'euros pour la collectivité.
L'ANPCEN cite des villes exemplaires comme Strasbourg, Angers ou Le Puy en Velay notamment, En adaptant mieux leur éclairage extérieur, Hennebont a réalisé 20 000 euros d'économies, Haguenau 38 000 euros et Saumur 84 500 euros.
L'Association déplore une absence de contrôle de l'application de cette réglementation, censée être appliquée par les communes et l'Etat, qui ne sont eux-mêmes pas toujours exemplaires.