Au mois d'octobre, 7 centrales nucléaires françaises ont été survolées par des drones. Les auteurs n'ont pas été identifiés, mais leur action pose à nouveau la question de la sécurité dans les centrales.
Après le survol en parapente, puis l'introduction de membres de Greenpeace dans plusieurs centrales, ce sont les survols "d'aéronefs assimilables à un drone" qui ont été relevés dans le ciel de 7 centrales nucléaires françaises.
Les survols ont eu lieu dans la centrale en déconstruction de Creys-Malville (Isère), de Nogent-sur-Seine (Aube), de Chooz (Ardennes), de Bugey (Ain), de Gravelines (Nord), de Cattenon (Moselle) et du Blayais (Gironde).
EDF a porté plainte. Greenpeace a nié toute implication et demande également aux autorités de mener une enquête. "Nous sommes très inquiets de la survenue et de la répétition de ces survols suspects sans qu'aucune réponse sur leur origine ne soit fournie ni par EDF ni par les forces de l'ordre" déclare Yannick Rousselet, chargé de campagne nucléaire de l'ONG.
"Les survols incriminés ont eu lieu parfois le même jour sur quatre sites éloignés, Bugey, Gravelines, Chooz, Nogent-sur-Seine le 19 octobre par exemple, ce qui témoigne d’une opération de grande envergure" ajoute le communiqué.
Le ministère de l'intérieur se veut rassurant, estimant que la taille des drones n'est pas assez significative pour représenter une menace avérée.