Selon l'organisme national américain des études océanique et atmosphérique (NOAA), le mois de juin 2014 a atteint des records de températures mondiales combinées sur les surfaces terrestres et océaniques.
Les conséquences du changement climatique se mesurent années après années.
En juin 2014, les températures moyennes mondiales combinées sur les surfaces terrestres et océaniques ont été les plus élevées jamais enregistrées pour le mois, à 0,72° C au-dessus de la moyenne du 20ème siècle qui s'élevait à 15,5° C.
Pour la surface de la terre, 0,95° C au-dessus de la moyenne du 20ème siècle (13,3°C) a été mesuré. Les océans ont quant à eux affiché une température à la surface de 0,64° C au-dessus de la moyenne du 20ème siècle, de 16,4°C.
C'est un record absolu pour la température de surface des océans, le record précédent s'élevant à 0,59°C, relevé notamment en mai 2014 et juillet 2009.
Evénements météo extrêmes
De nombreuses anomalies climatiques ont été observées aux 4 coins du globe. En Afrique, la plupart des températures étaient plus élevées que les moyennes, avec des régions vers l'est où le mois de juin a atteint des records jamais mesurés.
En Australie, les pluies ont été inférieures de 32 % aux précipitations moyennes nationales, un chiffre qui a atteint 72 % dans l'ouest du continent.
En Inde, le manque de précipitations se fait également sentir, avec des déficits pluviométriques allant de 39 % à 74 % en dessous des moyennes, selon les régions.
En Europe, la France et le Royaume-Uni notamment ont connu un mois de juin parmi les 10 mois de juin les plus chauds jamais connu.
