La nouvelle Calédonie aussi parfois nommée "l’île la plus proche du paradis" est un endroit où il fait encore bon vivre. Mais pour combien de temps… ? Sur le plan environnemental la Nouvelle-Calédonie court un grand danger : sa principale ressource, le nickel, la dévaste.
Par Christine de Casabianca-Minot
Trois usines se partagent le massacre dont une implantée dans l'extrême sud où l’endémisme frôle les 90 %.
Cette usine est installée dans la zone des
"44 000 ha d'eau douce des lacs du Grand Sud".
C'est le plus grand réservoir d'eau douce de la Nouvelle-Calédonie et il abrite une faune et une flore unique en son genre. Ce n'est pas étonnant qu'une convention RAMSAR ait été signée et que la province Sud s'est engagée à un rendez-vous tous les six ans pour effectuer un bilan avec le secrétariat RAMSAR.
Malheureusement force est de constater que ce n'est pas si simple. À plusieurs reprises l'industriel a mis en danger l'environnement par sa négligence ou son incompétence.
La dernière en date est une fuite d'acide dans les cours d'eaux avoisinants entraînant la mort de milliers de poissons et autres animaux endémiques, avant de se déverser dans la mer, entraînant la colère des populations habitant la région ,dont la principale ressource est la pêche.
Nous voyons donc bien qu'il n'est pas simple de faire cohabiter développement économique et protection de l'environnement…