Pour diminuer la concentration de polluants et de particules fines dans l'air, la circulation alternée avait été mise en place à Paris et dans la petite couronne le 17 mars 2014. La mesure a été bien perçue par les franciliens, selon une étude de l'ADEME.
L'Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie (ADEME) a mené son enquête auprès des français, suite au dispositif de circulation alternée mis en place le 17 mars 2014.
La décision a été prise suite à une longue période de pics de pollution aux particules fines avec des niveaux de concentration particulièrement élevés.
70 % des français sondés estiment que la circulation alternée a permis de sensibiliser les franciliens au problème de la pollution de l'air. Le dispositif les a incité à se renseigner sur les alternatives de transport à la voiture individuelle.
Transports en commun gratuits
Les franciliens sont préoccupés par la qualité de l'air qu'ils respirent et sont conscients que la voiture a une lourde responsabilité : 85 % estiment que la circulation en est la principale cause.
Le 17 mars 2014, 80 % des personnes interrogées ont assuré avoir respecté le dispositif de circulation alternée : 59 % l'ont estimé justifié et peu contraignant.
Les véhicules les plus polluants sont dans le collimateur : 68 % des personnes interrogées préconisent un accès restreint voire une interdiction des véhicules les plus polluants en centre-ville.
En cas de pic de pollution, les franciliens plébiscitent la gratuité des transports en commun (83 %), le développement de services de partage de vélos ou d’automobiles (73 %) et le covoiturage (69 %).